Éducateurs spécialisés devenus indépendants, Sophie Genty et Jonathan Denon ont co-fondé Acteiis, une maison d’enfant à caractère social (Mecs) alternative qui accueille douze jeunes aux vulnérabilités multiples, dans les Côtes-d'Armor. Le dispositif, très souple, s'appuie notamment sur un statut de société coopérative et participative (Scop) qui donne du pouvoir d'agir aux salariés.

Zoom sur la nouvelle interdiction faite aux établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) du grand âge, du handicap et de la protection de l'enfance de recruter en intérim certains professionnels de santé et socio-éducatifs en début de carrière.

Pour résoudre la pénurie de fonctionnaires, notamment au sein des professions sociales, France stratégie propose de travailler tout à la fois sur l'image de la fonction publique, le sens de ses métiers et ses avantages concrets.

Lors d'une matinée proposée par le Cercle Vulnérabilités et société, différentes pistes ont été exposées pour améliorer l'emploi dans les métiers du "care". Comme celle de l'ancienne ministre du Travail, Myriam El Khomri, pour qui le secteur doit profiter de la multiplication des plans sociaux pour recruter et former de nouveaux professionnels.

Le nombre d’étudiants dans les formations aux professions sociales a encore baissé, de 1,1 %, en 2023, et la baisse est encore plus marquée pour les inscrits en première année. En revanche le taux d’interruption définitive de scolarité se tasse, autour de 7 % des inscrits.

L’institut de formation Hetis et l’association Montjoye ont mis en place depuis un an un dispositif "Mecs immersive" au sein de la maison d'enfants à caractère social (Mecs) de L’Escarène, sur les hauteurs de Nice. Pensée notamment dans une logique d'attractivité, l'expérimentation se révèle enrichissante pour tous ses protagonistes.

Après six mois de préfiguration, l'Institut national du travail social (INTS) devrait être constitué en 2025. Cette annonce du ministre des Solidarités, Paul Christophe, a été faite lors d'un colloque sur l'INTS. Les attentes des professionnels sont fortes dans un contexte de grand doute.

Le directeur général de l’IRTS Parmentier et président de la CPC "cohésion sociale et santé" détaille comment il s’efforce, du plan local au plus global, de renforcer l’attractivité des formations au travail social. Il dévoile la réarchitecture des diplômes envisagée pour 2026.

Près d'un AMP sur deux a déjà quitté le métier, sept ans seulement après l'avoir débuté. L'âge d'entrée dans ce travail social est un "facteur déterminant dans la durée de carrière", éclaire la Drees, qui pointe aussi l'effet des petits revenus à temps partiel.