La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) sanctionne l'État français en raison d'un cumul de lacunes dans les informations données au jeune étranger pendant l'évaluation de sa minorité. Celui-ci n'était donc pas en mesure de défendre ses intérêts.

Dans le cadre de la refonte du cahier des charges des centres éducatifs fermés (CEF), la Cnape veut remettre l'accent sur leur singularité. Elle appelle également à assurer la mise en place du projet commun de prise en charge pour chaque mineur.

Une étude met en lumière la diversité des parcours des mineurs suivis par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Tandis que certains sont pris en charge quelques mois, d’autres sont suivis pendant plusieurs années, selon différentes modalités.

Suite à différentes initiatives parlementaires et de collectivités, l’idée d’un statut pour les parents solos s’est imposée dans le débat public, sans être suivie, pour l’instant, par le gouvernement. De leur côté, les professionnels insistent sur la spécificité de ce public, qui endure des obstacles supplémentaires venant s'ajouter au poids déjà conséquent de la précarité.

Un décret précise les règles procédurales concernant l'ordonnance provisoire de protection immédiate. Délivrée par le juge sous 24 heures, sans audience, elle est prononcée en cas de danger grave et immédiat.

Dans une étude, le Creai Auvergne-Rhône-Alpes analyse les dispositifs relevant de la protection de l’enfance et du handicap. Alors que les équipes mobiles sont amenées à se développer, les auteurs montrent que certaines sont « sous-mobilisées ».

L'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE) rend compte d'une étude comparant l'évolution d'enfants confiés à l'ASE selon qu'ils sont "placés", "déplacés" ou "replacés". L'instabilité des enfants, souvent liée à des dysfonctionnements institutionnels, a de graves répercussions sur leur construction personnelle.